mercredi 22 septembre 2010

Même pas cap'

Aujourd'hui dimanche 15 aout force 6-7 annoncé.

Si t'as des couilles : tu sors

Moi j'ai pas de couille vite on rentre au Tréport.
Voila quatre billets dans la même soirée, je suis épuisé. La suite au prochain numéro.

Dis t'as vu mon bateau

  Aujourd'hui samedi 14 août une simple petite sortie rond dans l'eau en compagnie de Jérôme qui découvre les sensation du Bi-loup.




 Tiens ben tant qu'à faire si on lui donnait un objectif : "exercice de mouillage". Je les vois ceux du fond qui rigole encore, Non non cela n'a rien de sexuel. Il s'agit de jeter l'ancre.

La tête dans la baille de mouillage
 Exercice réussi! Mais nous n'avons eu que très peu de temps de profiter de la situation, car la photographe est venue nous voir à l'avant le visage très pale et avec la voix suave de quelqu'un qui a avalé quelque chose de travers : "Vous en avez encore pour longtemps ? Parce que je supporte pas très bien la façon dont le bateau bouge au mouillage".
"Ok chérie, on remballe".

Visite et glandouille

Aujourd'hui, vendredi 13 août la superstition nous interdit de sortir. Alors visite de la Recouvrance et glandouille sont au programme. Et moi j'ai la flemme de rédiger alors juste quelques photos :

Oui oui, il s'agit bien de la cuisine d'un bateau






Alors pour border la grand voile heuuu ??????

heuuuuuuuu heuuuuu ?

ok, doit falloir un poil de formation pour manier le bousin



Trop dur la vie !
Pour ceux que cela intéresse : http://www.larecouvrance.com/le-bateau/

Fini les ronds dans l'eau

Le carénage est fait et nous avons maintenant un bateau qui marche correctement. Nous pouvons organiser notre première sortie un poil plus sérieuse. La destination choisie est Fécamp. Fécamp est un petit port de plaisance en pleine eau. C'est à dire que quelque soit l'heure, il y a de l'eau.  On peut donc théoriquement entrer et sortir du port à toute heure. On verra que ce petit détail est important pour la suite de l'histoire.
Reste plus qu'a choisir la date de notre périple. Votre scribe étant d'un naturel anxieux, fixer la date du départ c'est le premier pas vers l'aventure et positionne donc cette décision hors de portée. Peux importent les jeux de l'inconscient, on parle de notre projet autour de nous. On présente à un autre couple de voileux, Séverine et Jérôme rencontré via l'intermédiaire de Pascal, notre projet d'aller/retour Fécamp. L'idée les intéresse. Merde je suis tombé dans un traquenard, et de fils en aiguille une date pour partir en flottille à deux bateaux est prise.
L'autre Jérôme doit posséder un poil plus d'expérience que moi. En gros je crois pouvoir dire sans qu'il se fâche que nous sommes deux néophytes en herbe.
La date du départ fixée au 11 aout est arrivé.
Une nav ça se prépare !

NDLR : On ne se moque pas du délai entre les faits et les billets svp.
Les préparatifs de l'aller, bien que minime sont une phase de stress pour moi, mais aucun souci n'aura été à déplorer pendant cette navigation. Le vent était un poil trop présent, mais rien de difficile à gérer malgrès notre faible expérience. Nous sommes arrivé sur Fécamp aidé par le courant sans encombre.

Rien à dire : la classe !!

Apéro sur les galets de Fécamp

 Après la chtite soirée apéro sur la plage, un gros dodo et c'est déjà l'heure de repartir. On décide de partir à la basse mer pour profiter du courant montant.
 J'allume les instruments de navigation, bien que très limité sur le Biloup. Les gros coefficients de la saison aidant, la profondeur au port est déjà relativement faible. Jérôme et Séverine sont juste devant nous dans le chenal de sortie du port de Fécamp. Je surveille assidûment la profondeur : 2m00, 1m80, 1m60, 1m50, ...,1m30. Je commence sévèrement à m'inquiéter en m'imaginant les 40  petits centimètres d'eau sous mes quilles et je me dis que Jérôme a du relever sa dérive sinon il pourrait pas passer. J'avais pas fini de penser ma phrase que je le vois se précipiter à l'intérieur. L'histoire racontera qu'il avait pas relevé sa dérive et qu'il a couru la relevé. De ses propres mots, il a jamais mouliné aussi vite les 100 tours de la manivelle permettant de remonter la dérive dans son puits.
  Une grosse frayeur pour tous le monde à bord suivi d'un vent dans le pif auront déclenché un malaise notable sur le bateau d'à coté. Jérôme obligé de réfréner les ardeurs du bateau pour limiter la gîtes pendant que Séverine s'inquiétait en s'imaginant la cuisine de bord sous le niveau de l'eau.
  Pour notre part, excepté mon anxiétude habituel (je sais le mot existe pas) , rien à signaler, c'est plûtot ambiance tranquillou à bord.

Thomas pêche attaché pour cause de gîte

  Arrivée à Saint-Valery ont vérifie les cartes. La profondeur minimale du chenal est de 1m40. Un dictons s'est encore une fois vérifié : "La différence entre la théorie et la pratique c'est qu'en théorie y'a pas de différence, en pratique si y'en a!".

Promis dès que je retrouve les photos de l'apéro sur la plage je les ajoutent au billet.

lundi 30 août 2010

Girouette, je perd la tête

La grande ascension
Le carénage effectué, un petit détail me titille d'améliorer avant une autre sortie en mer. Il est quand même plus pratique de connaître la direction et la force du principal moteur d'un voilier : le vent. Pour cela les bateaux sont équipés d'une girouette et d'un anémomètre. Chti Bi-loup n'a jamais eu d'anémomètre et la précédente girouette n'a pas résisté à la fonction de perchoir à goélands.
Je feuillette donc le catalogue d'accastillage pour identifier le prochain joujou dont je vais équiper notre bateau. Mon banquier m'a expliqué que je n'avais pas réellement besoin d'un anémomètre et qu'une girouette tous ce qu'il y a de plus banal suffisait amplement.
Le choix et l'achat effectué, il reste à installer le chose en tête de mat. Pas question de grimper tous la haut sans être assuré. J'enfile donc mon plus beau baudrier récupéré de l'époque ou je faisais de l'escalade, j'embarque tous le matériel nécessaire et ma chérie est mise à contribution pour m'assurer depuis le pied de mat. Ce dernier étant équipé de marches de mat, la grimpette est relativement aisé et l'installation fut plutôt rapide. Deux écrous à serrer et hop le tour est joué. Quelques photos du port de Saint-Valery pour immortaliser la vue et on redescend.

Chti Bi-loup vu d'en haut (noter Flo qui se cache)

Le port vue d'en haut

 Pour une fois que tous se passe comme prévu ...

On prend les mêmes et on recommence
"He Pascal, t'as vu j'ai installé une nouvelle girouette. En plus j'ai fait ça hyper facile" cranais je.
"Il faut aussi que j'en installe une" me rétorqua t'il.
Vous devinez la suite de l'histoire. J'enfile donc mon plus beau baudrier .... Sauf que la, on joue dans la cours des grands. Le mat est sans marche et fait quand même aux alentours de 14-15 mètres, soit 17-18 mètres au dessus de l'eau. Je me positionne en pied de mat et j'attend sagement que Pascal me hisse à l'aide de ces winchs. Les 85 kilos de quand j'étais beau et svelte sont plus tous à fait d'actualité et la monté fut une  épreuve de force pour lui comme pour moi. Arrivée en haut un petit hic apparait. La patte identifiée d'en bas comme étant celle qui recevrait la girouette est inclinée de 45° et ne pas être utilisé à cette fin. On décide donc de percer le mat pour riveter une autre patte et fixer la girouette dessus. Pascal disparait dans le bateau le temps de rassembler le matériel nécessaire et me le fait parvenir dans un seau attaché à la balancine. Perceuse sans fils, pince à riveter, rivet, .... et tous le toutim sont bien présents et bien préparé. Merci Pascal de me faciliter la vie dans cette position inconfortable. Les perceuses sans fils c'est bien mais ça manque un poil de puissance pour percer un mat, et j'arrive à bout de la batterie. Et hop, un allez retour supplémentaire du seau pour changer la batterie. Pendant que Pascal cherche sa batterie de rechange, je prend conscience que cela fait un bout de temps que je suis assis dans ce satané baudrier et que le sang est un liquide qui commence à furieusement manquer à mes jambes. J'en profite pour faire à nouveaux quelques photos histoire de penser à autre chose qu'a ces picotements limite douloureux. La perceuse revient avec un poil plus de vigueur et l'opération peux se terminer sans encombre. Je suis content de retrouver le plancher des vaches.

C'est haut


Le bateau de Pascal

Tant d'émotions, ça mérite bien un chti apéro.

lundi 16 août 2010

2 jours de carénage

Carénage : Jour 1
Ca y est, le grand jour de la sortie du bateau est arrivé. Levé à 8h00 pendant les vacances pour être à Saint Valery avant 10H00 (heure de la sortie de l'eau prévue). Arrivé sur place, je me renseigne auprès des différents intervenants pour voir si tout est prêt de leur coté. Le message est reçu : "dès que le bateau actuellement en cours de remise à l'eau libère la place, présente toi sous la grue." C'est le moment. On fait chauffer le moteur, on jette les amarres et on se dirige vers le quai sous la grue. Arrivé sur place le gars de la capitainerie me lance: "Ben tu n'as pas enlever ta balancine et ton patara ?" Ah, fallait préparer tous ca ? J'avais pas été prévenu! L'opération est vite réalisée. Ce n'est pas très compliqué à démonter tous ca. Je participe alors aux préparatifs de la sortie de l'eau.



Une fois les sangles misent en place, c'est partie. Le bateau s'élève hors de l'eau découvrant sa coque.




Nous suivons l'opération très attentivement inquiet que quelque chose tourne mal. Mais les gars du port n'en sont pas à leur première sortie et notre Biloup arrive sur le quai sans encombre. Afin que l'on puisse mieux travailler, on laisse le bateau flotter dans l'air. On peut alors observer que nous avons du boulot en perspective et que les difficultés rencontrées à remonter au vent on fort probablement leur origine dans la coupe très "rasta" du Biloup.



J'avais également des problèmes de performance et de manœuvrabilité au moteur. Cela s'explique également.



Mais ou est l'hélice ? Nous nous mettons au travail. Le nettoyeur haute pression très amicalement prêté par Mathieu nous aura grandement facilité la tache. Un peu de grattage pour les zones les plus touchées et on arrive au bout de 5-6 heures de travail à un résultat qui ressemble à un bateau.



Le nettoyeur est tellement puissant que Thomas recule sous la force de l'eau. Il a beaucoup de mal à rester proche du bateau.










Et le résultat du nettoyage donne déjà quelque chose de très correct. On peut également voir la démonstration du coté pratique du biquille; le bateau peut se poser.





Oui oui, y'avait bien une hélice. Mais qui aurait parié qu'elle était blanche ? Il nous reste encore à passer l'antifouling. L'antifouling est une peinture spéciale diffusant lentement des biocides et empêchant donc la vie de venir coloniser la coque du bateau. Malheureusement, le temps est trop humide pour commencer la peinture en cette fin d'après-midi. On reporte donc au lendemain le reste des travaux en croisant les doigts pour que le temps soit meilleur et on s'accorde un repos bien mérité.

Carénage : Jour 2

Les autorités portuaire m'ont permis de laisser mon bateau stationné sous la grue pendant 2 jours complet car aujourd'hui c'est jeudi et pas de grutage le jeudi. La remise à l'eau est prévue pour demain matin 9h00. Va encore falloir qu'on se lève à l'aube pour assurer cette remise à l'eau. Mais pour le moment il nous reste une journée de travaux. Le temps est au beau fixe et on attaque les préparatifs de l'antifouling et l'application de ce dernier.





Pendant qu'on peint, Cédric de chez Accastillage Diffusion nous révise le moteur, changement des bougies, des filtres, rinçage de l'embase, réglage ralentie et richesse, …. Ouf, nous avons fini et le résultat est très satisfaisant je trouve. Une très bonne chose de faite. Reste plus qu'a attendre demain la remise à l'eau. J'en profite pour fignoler des détails comme la réparation au gel coat de quelques éclats et le nettoyage de la coque au dessus de la ligne de flottaison.





Les autorités portuaire me demande si cela me dérange que le bateau soit remis à l'eau aujourd'hui plutôt que demain matin, parce qu'ils ont un planning chargé et cela leur permettrait de prendre de l'avance. Pour nous c'est une aubaine et la promesse d'une grasse matinée pour demain. Et hop, une remise à l'eau prévue pour 16h30.



Je ramène le bateau jusqu'à sa place. Lors des premières sensations, y'a pas photo. Le bateau réagit beaucoup mieux. Devrait je simplement dire qu'il réagit. En marche arrière quand je tourne la barre il se passe quelque chose : le bateau tourne. Je m'engage dans le chenal et il prend de la vitesse. Je décide de ralentir un peu le moteur. A ben non, je suis déjà sur le ralenti. Fichtre, c'est le jour et la nuit. Allez, je prend confiance et je tente l'arrivé en marche arrière.



Les futures sorties en mer montreront un moteur qui propulse le bateau en vitesse de pointe à prêt de 6 nœuds (contre un tout petit 3.5 noeuds avant le carénage). Le bateau accélère dès la moindre risée et n'est absolument pas à la traine, affichant même des performances lors des bords de près qui n'ont rien à envier aux autres voiliers.

jeudi 15 juillet 2010

Nous voila de retour de notre W.E. de 5 jours au bord de mer.

Samedi:
Nous avons effectivement fait un tour à bord de l'Odyssey 39 de Pascal le matin. 39 pieds de long, soit 12 mètres cela fait une belle bète quand même. Même si au total nous étions 6 à bord, Pascal, ses deux enfants, Flo, Thomas et moi on avait plus de place que sur notre biloup à 3. Au total une petite ballade d'environ 8 miles. J'ai eu le privilège de barrer, rien à voir avec le notre. La barre à roue est direct et tous se passe en souplesse. Le réglage des voiles est plus simple car l'ensemble réagit mieux aux modifications apportées et il est plus simple de "lire" ce qu'il se passe.
Florence à pas osée tenter de barrer. Mais je suis sur qu'elle regrette ..
J'ai gardé la barre pour les manoeuvres de port. Correctement guidé par le propriétaire, un atterrissage sans problème particulier.
Le soir, un diner est organisé sur le bateau. Le nouveau propriétaire de l'ancien bateau de Pascal, un First 24, est convié avec également toute sa petite famille. Nous serons donc 10 au total. Au programme bar accompagné de riz. Je me colle au fourneau pour la préparation des poiscailles. Pour ma part je limite l'alcool, retour sur Le Tréport à assurer pour après manger.

Dimanche:
La marée impose de se lever pour naviguer. 8h00 un samedi matin pour découvrir un nouveau bateau ca motive, et pis le rendez-vous était pris. Un dimanche matin sans rendez-vous, sans contrainte c'est beaucoup plus dur. En plus, il fait gris dehors. Aujourd'hui pas de nav et grasse matinée.

Lundi:
Euhhh. Tous comme dimanche.

Mardi:
La marée se décalant petit à petit, malgré le temps qui reste au gris le matin nous "partames" direction le petit port de Saint Valery En Caux. Il ne faut pas oublier que nous avons un programme chargé "homme à la mer, mouillage, ....". On arrive quelques minutes avant la porte de 12h00. Je veux pas rentrer trop tard à cause des courants à l'entrée du port après la bascule de marée. Je prépare le bateau à tous berzingue : "Enlever la house de grand voile, remise en place de la drisse de grand voile, enlever les caches de protection des instruments, mettre en place la boué fer à cheval, rebrancher cosse de batterie, préchauffer le moteur, .... Je trouve que le moteur fait un bruit plus grave et qu'il vibre. Ca doit être mon imagination. On passe les amarres en double, nous sommes les derniers à sortir. Ouf tous juste. On file vers le large. Le courant est d'ouest et le vent est quasi absent mais d'ouest également. On dérive rapidement et entre notre niveau très moyen, les capacité du bateau très moyennes, la coque servant de transport de moule, il nous est impossible de remonter au vent. Je décide donc de pas nous éloigner plus et de revenir vers le port au moteur. Surtout que je n'ai qu'une confiance toute relative dans ce dernier. On remonte péniblement vers le port. J'ai la sale impression que le moteur peine. A fond les manettes le loch indique 2,5 noeuds. On prend donc la décision de rentrer. Je suis pas en confiance pour faire les exercices qu'on avait prévu. Ce sera pour la prochaine fois. Pour que Florence progresse aussi sur les manoeuvres de voile on va échanger les rôles. Ce sera toujours ca de pris. Je prend la barre et elle affale les voiles. Elle s'en est tirer comme une chef.
Pendant notre périple nous avons vu une impressionnante flotte de yatch rentrer dans le port. Impressionnante par le nombre et par la taille. Environ un vingtaine dont les plus grands atteignaient environ 18 mètres. A la VHF on entendais le capitaine de port donner ses ordres. Ca ressemblait à un jeu de taquin. Saint Valery c'est pas Saint Tropez. Ma place est juste à coté du ponton visiteur. Je me demande comment je vais rentrer. Un peu plus délicat, mais je commence à avoir le coup de main et la manoeuvre s'est déroulée sans soucis.
En tous cas la décision est prise plus de sortie tant que on aura pas nettoyé cette coque et révisé ce moteur.

Mercredi:
Ben la messe est dite pas de nav tant que le carénage aura pas été fait et le moteur révisé.

vendredi 9 juillet 2010

Nous allons finalement faire notre périple jusqu'à Fecamp au mois de aout après le carénage qui est prévue du 4 au 6 aout.
Pour débloquer le speedo, je suis passé en dessous du bateau le W.E. dernier. Bain d'eau froide et gorgés immondes de l'eau du bassin ont été le prix à payer pour voir à nouveau s'afficher la vitesse sur le loch.
Cela m'a permis de vérifier l'état de la carène. C'est bien ce que je pensais, je transporte un récif écologique. Notre bateau va bientôt être déclaré "réserve naturel". Pas étonnant que je remonte pas au vent. Certain me diront que c'est un biquille, que j'ai des voiles modèles sac de pomme de terre donc que c'est normal. Mais bon, chaque chose en son temps. Je prendrais des photos à la sortie et avant la remise à l'eau. Cela me permettra de commencer à égayer un peu ce blog.
Ce W.E. nous allons certainement sortir avec notre voisin de ponton qui possède un Odyssey 39. De nouvelles sensations en perspective qui me permettront de comparer et de continuer mon apprentissage. Je vous tiendrais au courant.
Nous partons ce soir pour un W.E. prolongé jusqu'au 14 juillet. Au programme, en fonction du nombre de sorties que nous ferons :
  • Manœuvre d'homme à la mer, particulièrement pour ma femme au cas ou je tombe à l'eau lors des réglages de voiles au pied du mat par exemple
  • Exercice de mouillage
  • Pratique des différentes lectures de la semaine sur les réglages des chariots d'écoute et du hale-bas. On verra si j'ai tout bien appris mes leçons.
Autre avancé intéressante la possible possibilité de faire une traversé de la manche fin septembre. Mais je vous en dirais plus lorsque le projet prendra forme. Pour le moment rien n'est sur.

jeudi 24 juin 2010

Et hop, je viens de recevoir les cartes commandées sur Internet. Ceci est une petite avancée dans notre périple Saint Valery en Caux - Fécamp - Saint Valéry en Caux prévu pour le milieu du mois de juillet.

jeudi 17 juin 2010

Première sortie

Voila ! Une brique de plus posée au projet fou de partir 1 an en croisière à la voile. Après les séances de voile par le club, après l'achat d'un chti bi-loup pas trop chère pour se faire la main, après les sorties sur chti bi-loup accompagnées de personnes expérimentés, il etait temp de se lancer dans le bain. On organise donc notre première sortie en famille, juste, ma femme, notre fils et moi.

Premier acte:
Il y a de cela 3 semaines, en route vers les grands espaces. Marée à des heures acceptables, beau temps à l'horizon, tous le monde motivé, enfin bref, des tops conditions. Je suis à la fois stressé de prendre la responsabilité de ma petite famille et très impatient à l'idée de naviguer entre nous. On embarque nos quelques affaires sur le bateau, on initie les préparatifs. Je passe à la capitainerie pour dire bonjour et par acquis de conscience je jète un coup d'oeil à la météo. Sous ce beau soleil de début d'été : "Alerte de coup de vent" ?? J'ai beau vérifier 3 fois, c'est la bonne date, le bon port et y'a pas à tripoter, y'a bien des pointes à plus de 30 noeuds qui sont prévues. Pas question de prendre le moindre risque pour cette première sortie, c'est très déçu que je retourne au bateau expliquer à petit moussaillon qui avait déja son gilet sur le dos et à madame que l'on ne pourra pas larguer les amarres aujourd'hui.

Deuxième tentative:
2 week-end plus tard, second essai. Temps au beau fixe, vent d'environ 5-10 noeuds, parfait pour permettre les erreurs de débutant que nous sommes. Ma femme a attrapé un torticolis la nuit précédente, mais cela ne nous(la) décourage pas et nous prévoyons qu'elle limite les mouvements et se limite à prendre la barre. je fais chauffer le moteur, tous est ok et 5 minutes avant l'heure de l'ouverture du pont levis on largue les amarres pour aller faire des ronds dans l'eau en attendant le feu vert de sortie. POF POf Pof pof po p. Le moteur vient de nous lacher en plein milieu du bassin. Quelques tentative de redémarrage qui se solde par un échec, descente en urgence au carré, appel de la capitainerie pour passer un message de demande d'aide. On dérive déja vers les bateau à quai. Ma femme attrape la gaffe et se poste à babord pour parrer tous choque potentiel. Un autre voilier sort de sa place à ce moment la. Je lui demande de l'aide pour nous remorquer jusq'au milieu du bassin. Bassin qui dans ces conditions est devenu tellement petit. Je lui lance un bout lancer raté. On continue à se rapprocher des bateaux à quai et ma femme utilise la gaffe pour nous repousser et éviter la casse. On est loin de la sortie tranquille ou elle reste assise à tenir la barre. Deuxième tentative de lancer de bout, ce coup ci c'est la bonne. On s'amarre solidement et il nous éloigne des bateaux à quai. Cela me donne le temps de me repencher sur le moteur qui se relance assez facilement. La pont levis est rebaissé, je regagne notre place avec une bonne dose de stress. Sur le ponton grand merci à notre sauveur et une connaissance de plus dans ce petit port de manche.

Je vérifie le moteur et nous concluons à une bulle d'air au niveau de l'alimentation d'essence. Tous semble tourner rond. Nous sommes toujours motivé, même si le torticolis de ma chérie a moyennement appréciée les exercices. Sortie en mer sans encombre, je fais tourner le moteur à plein régime pour le décrasser un peu, pas de problèmes en vue. On tire quelques bords histoire de prendre en main un peu tous ça. Notre fils dort de tous son long dans le cockpit ne facilitant pas toujours toutes les manoeuvres. Il est déja l'heure de rentrer au port. Donc direction notre petit port d'attache. Pour une première sortie nous sommes resté tous prêt et le retour est plutot rapide. On roule la voile d'avant, on démarre le moteur (petit moment d'inquiétude) qui démarre au quart de tour et on affale la grande voile. On prépare la rentré au port, sortie des gaffes, des pare-battages, ... On vient de rentrer dans le chenal menant au port, POF POf Pof pof po p. Le moteur nous lache à nouveau. La les choses sont plus sérieuses. Y'a pas mal de clapot à cet endroit et le courant nous emmène droit vers les rochers. Un bateau à moteur était juste derrière nous. Pendant que ma femme postée à la proue est prête à parer ce qu'elle pourra parer, pour moi c'est la deuxième séance de cowboy pour lancer le bout. On amarre l'arrière de notre ch'ti bi-loup et nous sommes remorqué jusqu'au milieu du canal. On se reprend depuis l'avant et on est parti pour une seconde séance de remorquage. Je jète un coup d'oeil sur ce moteur. Je vérifie les points essentiel, dispositifs de coupure de secours en cas d'homme à la mère, nourrice, arrivée d'essence, ... Tiens l'arrivée d'essence n'est plus reliée au moteur. Cela me semble être une bonne cause de panne. Je rebranche l'arrivée, je pompe deux trois fois sur la poire et hop le moteur repart au quart de tour. Pour plus de sécurité, on reste en remorque jusqu'au bassin d'acceuil ou je ne ferais au moteur que les derniers mètres vers ma place attitrée.

On accoste, on va remercier nos nouveaux amis, je rebranche le chargeur de batterie et je me pose deux secondes. C'est la que les manifestations de stress sont arrivées, tremblote et sueur seront mes amis pour les quelques minutes à venir. Remis de nos émotions, on range le bateau, on nettoie le tous et on va boire une ch'tite bierre au bord du port avec nos nouveaux amis.

Cela confirme notre sentiment que ce petit port est fort sympathique. Bon comme dis ma femme, on va être catalogué au sein du port comme faisant partie des bateaux à embrouille. On débute on apprend, on a recu plein d'aide. Un jour nous seront grand et ce sera à nous d'aider les autres. C'est déja prévu on remet ca dans quinze jours ... Maintenant dans le port on peu entendre, messieurs préparer vos bouts de remorquage le bi-loup est de sortie. En tous cas, bravo à ma chérie qui a été très courageuse et ne s'est pas plein une seule fois.

Prochaine sortie, j'espère prochain billet.