mercredi 22 septembre 2010

Fini les ronds dans l'eau

Le carénage est fait et nous avons maintenant un bateau qui marche correctement. Nous pouvons organiser notre première sortie un poil plus sérieuse. La destination choisie est Fécamp. Fécamp est un petit port de plaisance en pleine eau. C'est à dire que quelque soit l'heure, il y a de l'eau.  On peut donc théoriquement entrer et sortir du port à toute heure. On verra que ce petit détail est important pour la suite de l'histoire.
Reste plus qu'a choisir la date de notre périple. Votre scribe étant d'un naturel anxieux, fixer la date du départ c'est le premier pas vers l'aventure et positionne donc cette décision hors de portée. Peux importent les jeux de l'inconscient, on parle de notre projet autour de nous. On présente à un autre couple de voileux, Séverine et Jérôme rencontré via l'intermédiaire de Pascal, notre projet d'aller/retour Fécamp. L'idée les intéresse. Merde je suis tombé dans un traquenard, et de fils en aiguille une date pour partir en flottille à deux bateaux est prise.
L'autre Jérôme doit posséder un poil plus d'expérience que moi. En gros je crois pouvoir dire sans qu'il se fâche que nous sommes deux néophytes en herbe.
La date du départ fixée au 11 aout est arrivé.
Une nav ça se prépare !

NDLR : On ne se moque pas du délai entre les faits et les billets svp.
Les préparatifs de l'aller, bien que minime sont une phase de stress pour moi, mais aucun souci n'aura été à déplorer pendant cette navigation. Le vent était un poil trop présent, mais rien de difficile à gérer malgrès notre faible expérience. Nous sommes arrivé sur Fécamp aidé par le courant sans encombre.

Rien à dire : la classe !!

Apéro sur les galets de Fécamp

 Après la chtite soirée apéro sur la plage, un gros dodo et c'est déjà l'heure de repartir. On décide de partir à la basse mer pour profiter du courant montant.
 J'allume les instruments de navigation, bien que très limité sur le Biloup. Les gros coefficients de la saison aidant, la profondeur au port est déjà relativement faible. Jérôme et Séverine sont juste devant nous dans le chenal de sortie du port de Fécamp. Je surveille assidûment la profondeur : 2m00, 1m80, 1m60, 1m50, ...,1m30. Je commence sévèrement à m'inquiéter en m'imaginant les 40  petits centimètres d'eau sous mes quilles et je me dis que Jérôme a du relever sa dérive sinon il pourrait pas passer. J'avais pas fini de penser ma phrase que je le vois se précipiter à l'intérieur. L'histoire racontera qu'il avait pas relevé sa dérive et qu'il a couru la relevé. De ses propres mots, il a jamais mouliné aussi vite les 100 tours de la manivelle permettant de remonter la dérive dans son puits.
  Une grosse frayeur pour tous le monde à bord suivi d'un vent dans le pif auront déclenché un malaise notable sur le bateau d'à coté. Jérôme obligé de réfréner les ardeurs du bateau pour limiter la gîtes pendant que Séverine s'inquiétait en s'imaginant la cuisine de bord sous le niveau de l'eau.
  Pour notre part, excepté mon anxiétude habituel (je sais le mot existe pas) , rien à signaler, c'est plûtot ambiance tranquillou à bord.

Thomas pêche attaché pour cause de gîte

  Arrivée à Saint-Valery ont vérifie les cartes. La profondeur minimale du chenal est de 1m40. Un dictons s'est encore une fois vérifié : "La différence entre la théorie et la pratique c'est qu'en théorie y'a pas de différence, en pratique si y'en a!".

Promis dès que je retrouve les photos de l'apéro sur la plage je les ajoutent au billet.

2 commentaires:

  1. plein de bons souvenirs, après coup !! Et cet apéro mémorable sur les galets !! bises à vous trois !

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  2. La découverte de la vie sur un bateau est une révélation pour moi. Ces vacances sont dans le top three de mes escapades.
    Merci à tous ceux qui ont contribué à cette réussite.

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